lundi 25 mars 2013

Force à la loi

Décidément la gendarmerie me suit de près,peut être suis-je passé a coté d'une vocation,
encore un bouton de trouvé et quel bouton! c'est un bouton de la gendarmerie nationale 22 décembre 1790 à 1799,ce  sont donc les touts premiers boutons de ce nouveau corps qui avant cette date s'appelait maréchaussée.
voila le bouton original ci contre,c'est bien le meme que je vous présente,sauf que le mien à été retravaillé par perçage l'attache en U d'origine ayant été cassée,l'usinage à fait disparaitre "force à la loi" mais ont voit encore les restes de la couronne de feuilles de chene.sur l'avers du bouton on voit encore les restes de l'ancienne attache.


Ce bouton à été retrouvé dans les chemins creux des hauts arons,peut etre a il été perdu dans une embuscade tendu par nos amis les chouans,qui sait?

mardi 19 mars 2013

Bouton de kepi de gendarmerie










Une fois n'est pas coutumes , ce bouton,n'a pas été trouvé en détection mais au fond d'un tiroir,par mon frangin ébéniste de son état et qui restaure des meubles anciens,il n'en est pas à sa première trouvaille d'ailleurs (beaucoup de monnaies)  mais celle ci mérite qu'on s'y intéresse de plus près.
Ce sont des « BOUTONS DE GENDARMERIE NATIONALE modèle 1895 pour tous corps ».

Ils sont institués le 9 juin 1895 afin de regrouper et remplacer les boutons marqués Gendarmerie ordre public, Gendarmerie Mobile et Gendarmerie Coloniale.
Ils seront utilisés jusqu' en 1921 à l’apparition du bouton à la grenade actuel (ci dessous) dit "grenade  bois de cerf".


Le modèle présenté ,contrairement aux autres boutons de l'uniforme possède une attache parisienne ,de plus il est plus petit ,18 mm au lieu de 23 mm. Vous vous demandez a quoi servait il?????
En fait,ce bouton servait d'attache à la fausse jugulaire(décorative) du képi de gendarme.
Merci frangin!!!




lundi 18 mars 2013

10 centimes Cérès 1897


Les dix centimes céres sont des pièces en bronze qui ont étées fabriquées de 1870 à 1898 et démonétisées le 01-01-1935.
Cette pièce est à l'effigie de Cérès.Dans la mythologie romaine, Cérès, est la déesse de l'agriculture, des moissons et de la fécondité. Elle est associée à la déesse grecque Déméter.Le graveur est Eugene-andré Oudiné.
le modèle trouvé ,1897 atelier A(Paris) à été émis à 7 250 000 exemplaires.

mardi 12 mars 2013

Art de tranchées


 Cette bague artisanale en laiton est le témoin de ce que l'on appelle "art de tranchées" .C'est pour tromper l'ennui de longues attente,mais aussi pour s'occuper l'esprit que les soldats postés ou prisoniers se mirent a fabriqués ces objets qui pouvaient également servir de monnaies d'échange.La bague présentée ci contre est une rondelle découpée dans une douille de laiton puis refrappée et sculptée.On peut remarquer au passage la précision des ciselures faites manuellement.Il est vrai qu'autrefois la majorité des soldats étaient ruraux ou ouvriers,l'informatique n'existait pas tout comme la programmation de machines à tout faire et de ce fait les hommes étaient autrement plus manuels.
Il existe ainsi une multitude d'objets de la sorte tout comme une multitude de matières premières,en gros ce qui leur tombait sous la main,j'avais déja présenté unechevalière dans le meme esprit.
Pour un petit complément sur les bagues c'est  ICI

lundi 11 mars 2013

Fusée d'obus allemande












Cette tête d'obus allemande en aluminium  je l'ai retrouvée dans des marécages fougerais.Restes de l'occupation durant la deuxième guerre mondiale, puisque l'occupant est entré dans nos murs le 18 juin 1940,selon Henri REBUFFET ,maire de l'époque,date autrement célèbre  mais un appel qui a du passer presque inaperçu ce jour la à Fougères. La ville ne fut libérée que le 3 août 1944,par l'armée de PATTON. Les combats furent rares et brefs ,il est fort possible que cette fusée se soit retrouvée enfouie ce 3 août.
L'identification n'à pas été facile du fait de l'état de la tête et de l’absence de marquage, se sont les mensurations qui me donnèrent sont pedigree que voici:
Fusée-détonateur instantanée de 57.5mm, modèle 1917 pour obusier de campagne.

La fusée EHZ 17 est la version dédiée aux obusiers légers de campagne de la fusée instantanée EKZ 17. Les organes internes des deux fusées étaient identiques. Seules les dimensions externes variaent, avec une forme plus arrondie de l'ogive, et le filetage de 57.5mm adapté aux obus de l'obusier de 10cm.

La fusée EHZ 17 équipait les obus à gaz et les obus percutants des :
obusiers de campagne de 10cm lFH 98/09, 10cm lFH 16 et 10cm lFH Kp
Elle était livrée avec la tige démontée et le trou bouché par une capsule en plomb, et un détonateur vissé de 23 gr d'acide picrique.

Et voila le coupable!!











obusiers de campagne de 10cm lFH 98/09

mercredi 6 mars 2013

25 centimes 1918


La 25 centimes lindauer et une piece en cupronikel pour ce modele ci et fabriquée de 1917 à 1937.La monnaie trouvée date de 1918 et à été émise à 18 329 894 exemplaires.Le graveur est Edmond-Emile LINDAUER.

mardi 5 mars 2013

cartouche à broche 16 mm

Voila le cul d'une cartouche à broche de calibre 16mm,pour la chasse,fabriquée à la manufacture d armes de saint Étienne.

Dans une cartouche à broche ou cartouche Lefaucheux, la base de la douille inclut la capsule d'ignition ou amorce. Le fulminate de mercure dans celle-ci est mis à feu par une courte tige de métal, la broche, saillant à l'angle droit, assez longue pour sortir du contour du canon ou barillet. Pour la mise à feu de la cartouche, le chien frappe verticalement cette broche.La cartouche à broche fut inventée par Casimir Lefaucheux vers 1828. Brevetée en 1835, elle apparut d'abord comme une munition pour des fusils de chasse à deux canons juxtaposés se chargeant par la culasse. Au début, elle était composée d'une courte douille au fond d'un tube en carton, le tout ressemblant à une cartouche de chasse à grenaille moderne.
À la Great Exhibition au Crystal Palace à Londres en 1851, Casimir Lefaucheux exposa sa première arme de poing à broche, un pepperbox pourvu de cartouches avec des douilles entièrement en cuivre.
Trois ans plus tard, Eugène, le fils de Lefaucheux, breveta l’emploi de cette cartouche pour des revolvers ordinaires, plus faciles et plus rapides à charger que les revolvers à percussion.
Avec le développement des cartouches à percussion annulaire et cartouches à percussion centrale, la cartouche à broche était condamnée à disparaître. La broche représentait un danger car un choc accidentel risquait l’explosion de celle-ci, ou, logée dans l’arme, un tir intempestif. De plus, son concept ne permettait pas l’utilisation dans des armes à répétition automatiques.
ci dessous un fusil de chasse système lefaucheux.